La femme est un artichaut

Dorothée Thébert Filliger a réalisé des entretiens avec des femmes rencontrées par le biais d’une petite annonce. Elles lui ont parlé de leur rapport au corps, de leur façon de le mettre en scène au quotidien et de l’inscrire dans le monde qui les entoure. À partir de ces voix qui construisent le texte du spectacle, Dorothée tente d’établir la fresque d’un gynécée. Ce texte intime sera incarné par des danseuses qui se déshabillent, pour joindre la mise à nu par la parole et la mise à nu du corps. L’artiste est à la recherche des pas maladroits, des danses insuffisantes, la fille sans cesse guettée par l’immobilité et un embarras « technique » (résistance du slip, de la robe, du soutien-gorge) qui donne aux gestes du dévoilement une importance inattendue, refusant à la femme l’alibi de l’art et le refuge de l’objet. Dans le processus de travail, Dorothée Thébert Filliger organisera un stage d’effeuillage au Théâtre de l’Usine avec une formatrice professionnelle. Pour que toutes celles qui le souhaitent puissent s’initier aux joies de la séduction par le mouvement et pour que des expériences nouvelles naissent entre les femmes.

Intentions

A venir

Distribution

CONCEPTION ET MISE EN SCENE  Dorothée Thébert
INTERPRETATION  Prisca Harsch, Maud Liardon, Jacqueline Ricciardi et Dorothée Thébert
COSTUMES  Gloria del Castillo
CONSEILLER ARTISTIQUE  Filippo Filliger
ADMINISTRATION  souschiffre
CO-PRODUCTION  Théâtre de l’Usine

 

Avec le soutien de la République et canton de Genève, Ville de Genève, Loterie romande et Fondation Ernst Göhner.